Réponse à la direction de l’UQAM concernant les menaces d’annulation de la session

 À tous les membres de l‘Association facultaire étudiante de science politique et droit (AFESPED):

Copie conforme : Diane Demers, Vice-rectrice au soutien académique et à la vie étudiante;


   

OBJET : Réponse à la direction de l’UQAM concernant les menaces d’annulation de la session

 

Bonjour à tous et toutes,

 
La direction de l’UQAM, par l’intermédiaire de la Vice-rectrice au soutien académique et à la vie étudiante, Mme Demers, a envoyé vendredi le 10 février des précisions et menaces concernant une éventuelle “situation ou [SIC] des mesures de compensation et prolongation ne seraient plus possibles, advenant une durée véritablement illimitée” de la grève.

Soyez d’abord avisé-e-s que ce genre de courriels alarmistes est monnaie courante lors des mobilisations à l’UQAM et vise avant tout à décourager les étudiant-e-s de considérer une future grève comme moyen de pression. Il est donc important de lire ces messages avec recul et sang-froid.

Le conseil exécutif de l’AFESPED sent donc le besoin d’éclaircir quelques points laissés en suspend dans le courriel de la direction de l’université et pouvant semer un doute dans l’esprit des étudiant-e-s de la Faculté.
 

Premièrement, à travers l’histoire du Québec il n’y a jamais eu d’annulation de session, liée à une grève étudiante ou non. La ministre de l’éducation a eu elle-même l’occasion de le rappeler, bien malgré elle. (Voir également le “Tableau synthèse” dans le courriel de la direction pour plus d’information à ce sujet). 
Veuillez également noter que bien qu’à caractère “illimité”, la grève devra être reconduite de façon hebdomadaire (un détail important que Mme Demers semble avoir oublié de mentionner malgré ses années d’expérience à l’UQAM). Ainsi, les membres auront l’occasion de débattre de la meilleure stratégie à adopter et de l’opportunité ou non de continuer la grève au fil de semaines. Ainsi, pour répondre au raisonnement circulaire de la direction (grève illimitée = pas de retour prévu), il est à prévoir que la grève, si elle est votée ce lundi, prendra fin lorsque les membres le voudront et sentiront qu’ils et elles ont atteint les objectifs qu’ils et elles se seront fixés. 

Concernant les chevauchements de session, il est important de se souvenir que la Commission des études et le Conseil d’administration de l’UQAM ont le pouvoir de déplacer et modifier ces dates afin d’en amoindrir les conséquences académiques. Il n’y aura, par exemple, aucun impact sur les étudiant-e-s devant s’inscrire au barreau puisque les dates limites de dépôt complet des dossiers se font bien après la fin de la session d’été.

De plus, nous avons commencé depuis plusieurs semaines à préparer le terrain académique dans la Faculté en collaboration avec les directions de départements, de programmes, les assistantes de programmes ainsi que les personnes responsables dans la Faculté. Un guide sur les conséquences académiques de la grève sera produit dans les prochains jours.

N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions.